jeudi 1 septembre 2011

Je crois que le pire sentiment que je peux ressentir, est la frustration. L’échec permanent ne fait qu’accroître ce sentiment. Parfois, ça devient lourd. J'ai envie de détruire le peu que j'ai réussi à construire. Une misère en soi.
Je n'arrive pas a exprimer correctement ce que je ressens. J'ai pourtant tout essayé. Sauf peut-être de parler. Enfin si, il m'est arrivé de parler une fois. Le résultat fut que mes parents ont surement voulu m'enfermer. Alors, je me tais depuis des années. Je ne compte plus depuis quand.
Je voulais être un robot. Les robots, ça ne ressent rien. Quel plaisance.

Et dire que j'y étais presque.

vendredi 17 juin 2011

Il m'est arrivé de me demander si j'étais vraiment en vie. Encore en vie.
Je ne me posais pas la question longtemps. J'avais tellement mal que j'en étais anesthésié.
Le meilleur moyen de savoir pour l'époque, c'était de prendre un glaçon, de le frotter contre ma peau, et de couper à l'aide d'un cutter la zone humidifiée. La douleur n'arrivait pas tout de suite, ce qui permettait de couper plus ou moins profondément. Il m'arrivait de ne plus pouvoir bouger la main suite à certaines entailles. Mais la douleur qui en résultait... Elle... C'était un délice. Un nectar. Elle était la preuve que je vivais encore. La réalité s'échappait quelques secondes, et je savourais tout ce mal.
Il y avait aussi des moments ou je coupais directement. Je pleurais souvent. En partie pour la douleur, mais aussi parce que c'était les seuls moments ou je me sentais vraiment humain. De ce monde. Comprenez moi. J'étais un enfant qui pensait ne plus avoir rien à perdre. Je ne pouvais me résoudre à me tuer définitivement, mais ma tête, elle, me tuait à petit feu... Sans relâche, elle me rappelait à quel point j'étais une misérable merde. Un enfant de 13ans méritait-il tout ça? Je n'en serais jamais rien. Après tout, c'était moi. Je devais bien le méritais. Ou était-ce la punition pour les années qui allaient suivre? Pour tout ces mensonges prononcés, ces traitises, et surtout, l'hyprocrisie de mes futurs sentiments. Parfois, je me demande si j'en ai vraiment. Et si j'inventais tout ça? Si ce que je considérais comme de l'affection n'était qu'une illusion que je m'étais créer?
T'ai-je vraiment aimé? Est-tu vraiment mort? Tout ceci, était-ce une illusion?
Alors, si j'avais tout inventais, toute ces douleurs n'ont-elles jamais réellement existées? Cela serait tellement doux, de me reveiller un jour sans ressentir la moindre culpabilité de pouvoir ouvrir les yeux encore... Ouvrir les yeux sur ma propre cupidité, sur mon égoisme sans fin. Il y a des jours ou j'aimerais tant mourir. Mais je ne suis plus capable de me tuer. Je reste optimiste. Je pense qu'un jour, je pourrais connaitre un jour de pur bonheur, un jour sans aucune tâche, ou je ne me rapellerais à aucun moment de sa mort, des souvenirs qui ne reviendront peut-être jamais.
Suis-je donc encore naïf à ce point? Même si je l'espère secrétement, pourquoi l'aurais-je mérité? En quel honneur?
La douleur serait encore supportable si je n'avais connu aucun bonheur. Mais j'ai pu voir à quoi ça ressemblait.
N'est-ce pas horrible? Ne suis-je pas en train d'accuser mes amis de traitre? Dis-je réellement qu'ils n'ont fait que creuser cette blessure qui saigne depuis tant d'années? Je suis terriblement égoiste, n'est-ce pas? Il m'arrive de vouloir que tous m'abandonne. Que plus personne ne ce tourne vers moi. Qu'ils partent. Tous.

Je me sens complet quand je suis seul. Quand je n'ai personne qui me hante.
Quel ironie.

mardi 14 juin 2011

Y a des vérités qui vous explose à la tronche.
Parfois, ces vérités ne vous font rien, ni chaud, ni froid. Et puis il y a les autres.
Ces putains de vérités qui vous mettent au fond du trou.
Ces putains de vérités. Ces PUTAINS de VERITES.

Ne pouvons nous pas détacher des gens sans avoir à souffrir? Après tout, qu'est-elle à mes yeux? Elle est ce que quelqu'un d'autre aurait pu être, si il ou elle était apparue au "bon moment" dans ma vie. Après tout, si je l'avais rencontrée maintenant, maintenant où mes névroses sont à peu près gérable, aurais-je eu le même attachement?
Après tout, que sommes nous réellement? Comment s'attache t'on aux autres?
Parfois, je me dis que je réfléchis beaucoup trop. Dans ma tête il y a sans cesse des choses qui s'y retourne, et rien ne peut endiguer ce flot de pensées. L'alcool ne fait qu'accoitre le phénomène, les drogues ont un peu fonctionner, mais je n'avais franchement pas envie de me détruire la santé pour 10min de libertée... Ou alors, était-ce le contraire? Ne me détruit-je pas avec tout ce qui me bouffe la tête ? La drogue ne serait-elle donc pas la solution miracle ? Mon médicament miracle contre ce mal être incessant? Non, je ne crois pas. Et puis, si je m'arrétais de penser en permanence, serais-je encore moi même?

Tout est flou dans ma tête... Tout.
Je ne vous souhaite pas la bienvenue. Pas réellement. En fait non. Vraiment pas.
Je ne souhaite la présence de personne ici. Pas vraiment.